Philosophie
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Joie et spiritualité (11juin2012)
- Par Muriel Dechorgnat
- Le 11/06/2012
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Cultiver la joie
Les Assises Nationales du yoga, organisées par la F.N.E.Y, se sont tenues cette année à Reims du 17 au 20 mai. Le thème proposé était "Cultiver la Joie".
La joie "ananda" se révèle lorsqu'on atteint l'état de conscience absolue, Purusha. Cet état est considéré comme un état de félicité car délivré des émotions
de l'égo : c'est "Kaivalaya", la délivrance des turpitudes du samsara.Isabelle Morin-Larbey, Présidente de la FNEY, a été interwiewée par le magazine "La Vie", en avril 2012.
Son explication concernant la Joie et la Spiritualité du Yoga est claire et lumineuse. Je ne peux résister à vous en livrer quelques extraits.~~~~~~~~~~~~~~~~~~
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La légende des deux oiseaux
- Par Muriel Dechorgnat
- Le 11/11/2010
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Je viens d'ajouter une Upanishad dans la catégorie des "textes de l'Inde Classique", rubrique "généralités sur les upanishads" :
"la Mundaka Upanishad". Cliquez ICI pour y accéder.
Je ne l'expose pas dans son entier, mais simplement en ce qui concerne la parabole des deux oiseaux.Si vous désirez la découvrir dans son intégralité, allez voir ce très bon site "lilashtanga qui a mis en ligne quelques upanishads, et
de nombreux autres textes traditionnels indiens entre autres :
www.lilashtanga.com/bibliotheque-ouvrages/Et voici d'une façon plus imagée, cette parabole racontée par Vivekananda, grand sage hindou.
La légende des deux oiseaux
Sur le même arbre se trouvent deux oiseaux, l’un perché tout en haut, l’autre en bas dans les branches. Celui qui est en haut est calme et silencieux, resplendissant d’un merveilleux plumage aux reflets d’or.
Celui d’en bas mange tour à tour les fruits aux brillantes couleurs, soit amers, soit sucrés. Il saute de branche en branche, tantôt heureux, tantôt malheureux.
Lorsqu’il goûte un fruit particulièrement amer, il est très déçu et inconsciemment son regard s’élève vers le faîte de l’arbre où l’éblouissant oiseau ne bouge ni ne mange.
L’oiseau du bas envie cette paix, mais se remet à manger des fruits et oublie l’oiseau du sommet, jusqu’au jour où un fruit vraiment trop amer le fait sombrer dans le désespoir.
Alors de nouveau il lève les yeux, et dans un effort il parvient tout près de l’oiseau magnifique.
Les reflets dorés de son plumage l’enveloppe lui-même dans un flot de lumière, le pénètrent et le dissolvent en une brume diaphane.
Il se sent fondre et disparaître..............…
En fait, il n’y a toujours eu qu’un seul oiseau, celui du bas n’était que le reflet, le rêve de celui du haut.
Les fruits doux et amers qu’il mangeait, ces joies et ces peines qu’il a vécues tour à tour, n’étaient que vaines chimères. Le seul oiseau véritable est toujours là, au faite de l’arbre de la Vie, calme et silencieux.
Il est l’Âme humaine au-delà des bonheurs et des peines.
Légende tirée de la "Mundaka Upanishad", racontée par Vivekananda.
Source de l'image : www.apaoc.fr - Aquarelle de superM